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Un dimanche à l’écluse de Vic

Posté le 28 novembre 2014 à 23h 45 dans Une Histoire du Canal du Midi par

Les dimanches ordinaires

Je me souviens de certains dimanches, lorsque mes cousins de Toulouse venaient avec leurs parents à l’écluse pour profiter de l’air de la campagne, pour pêcher aussi, et bien sûr nous rendre visite, ça va de soi.

Mais ce que l’écluse de Vic avait de particulier, c’est qu’elle  attirait, par je ne sais quelle magie, les gens des alentours, de Castanet par exemple, alors que l’écluse de Castanet est plus proche que Vic de la commune et des Toulousains, et d’autres aussi. Toutes les occasions étaient bonnes pour venir passer la journée tout près de nous à Vic.  Je dois avouer que, en ce qui me concerne, j’étais content de voir arriver les dimanches, sachant que nous aurions de la visite ce jour-là ; ma mère un peu moins, puisque le passage des péniches l’occupait comme les autres jours. Elle devait en plus veiller à ce que les gens regardant les manœuvres à l’écluse avec le bateau dans le sas (nous disions le bassin) ne s’approchent pas trop près (il y a une hauteur de vide de 3 m + 3 m d’eau environ,  d’où le danger.)

3-gamins

une gamine et deux gamins se promènent un dimanche le long du Canal du Midi. On aperçoit également des cyclistes.

Les jours de fête

Quoi de plus banal, me direz-vous ?! J’y viens tout de suite.  Je vous ai parlé des dimanches courants, maintenant parlons des jours de fête et des animations qui se déroulaient à cette époque à côté de l’écluse.  C’est d’abord le concours de pêche à la ligne organisé par l’Association de pêche de la commune de Castanet qui avait lieu tous les ans le jour du 14 juillet, en amont de l’écluse à environ 100 mètres : les pêcheurs avaient quitté la commune distante d’1 km 600, en groupe avec des supporters, à pied ou à vélo (souvent décorés) ; ils se mettaient à la place qui leur avait été attribuée par l’association de pêche, puis le début du concours était annoncé par un coup de sifflet strident et la pêche pouvait commencer avec une seule canne à pêche par concurrent et ce durant, je crois me souvenir, 1 heure 30. Suivaient le décompte des poissons pêchés, la pesée et le classement des participants. Je devais avoir six ans et j’étais passionné par ce genre de loisir.  J’allais très bientôt m’organiser pour avoir une canne à pêche, enfin ce qui lui ressemblait le plus, c’est-à-dire un bambou pour commencer. Plus tard, des cantonniers qui avaient en charge l’entretien du canal me donneraient deux vraies cannes à pêche qu’ils n’utilisaient plus, avec le minimum d’équipement pour m’adonner à mon passe-temps favori à ce moment-là, après le football.

repas du dimanche à côté de l'écluse

A côté du bassin de l’écluse, un dimanche…

Et maintenant arrive le clou des spectacles, si je puis dire, les jeux nautiques qui étaient organisés par le comité des fêtes de Castanet et les bateliers qui avaient un logement au Port Saint Sauveur à Toulouse, donc tout proches, et ceux qui étaient amarrés près de l’écluse pour l’occasion, avec aussi des sportifs locaux, principalement des footeux de Castanet-Tolosan et des nageurs accros du canal (les piscines, il n’y en avait pas encore à Castanet.)

devant-le-bassin

Pose devant le bassin de l’écluse de Vic avec une péniche

Les épreuves — un bien grand mot car il s’agissait de se distraire à cette époque, fin des années 40, début 50, la télévision n’existait pas ni internet bien sûr, et les gens avaient besoin de s’amuser, de se rencontrer — se déroulaient juste en amont de l’écluse.  Nous pouvions y voir des courses de canots avec, soit un, soit deux pagayeurs, qui devaient s’affronter sur une distance d’une centaine de mètres.  C’était assez folklorique, avec quelques chavirements dans la bonne humeur et les bateliers se distinguaient très souvent dans ces jeux, forcément, malgré la bonne volonté des gens des environs.  Il y avait aussi la course au canard, où les nageurs devaient poursuivre puis attraper un canard qui avait été lâché devant eux et qui en faisait voir de toutes les couleurs aux poursuivants, des plumes volaient au-dessus de l’eau avant qu’il ne soit attrapé, si toutefois il n’avait pas fui auparavant.

pecheur sur le Canal du Midi

Un pêcheur de bouteilles de champagne !

Nous avons eu droit également aux joutes, oui! oui! comme les joutes sètoises, avec tous les rebondissements que peut provoquer un tel  sport, et là encore les bateliers, comme de juste, faisaient un festival, tout ceci avec les plongeons qui suivaient. Il y avait encore la poutre savonneuse qu’il fallait gravir au-dessus de l’eau ; difficile de ne pas prendre un bain là-aussi. Il y eut des courses de natation où l’on vit beaucoup de nageurs se prendre au jeu.

eclusiere au travail à l'écluse de Vic

L’éclusière en pleine activité, ouvre ou ferme (?) une vantelle depuis la passerelle de l’écluse.

Tout ceci se passait sur une journée, un dimanche dans le courant de l’été, je l’ai vu à deux reprises vers 1947 et 1952. Ces bons moments existaient tout naturellement entre gens de la batellerie, les riverains du canal dont les fermiers, l’éclusière (je rappelle qu’il s’agit de ma mère), des habitants de la commune et même plus loin, fidèles au canal du Midi aussi, et dans des circonstances plus courantes tout au long de l’année. Nous verrons une prochaine fois d’autres aspects de la vie à l’écluse de Vic lorsque j’y étais enfant.

A bientôt donc…

André

 

Les chevaliers sont sur le point de s'affronter, l'un d'entre eux va se mouiller !

Joutes nautiques à Sète

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Note de Jean-François :

André nous raconte ses dimanches sur les rives du Canal du Midi en nous montrant quelques photos jaunies, précieusement conservées (probablement dans une boite à chaussures). Il nous parle vraiment d’une partie de la vie du Canal.

Tous ne savent pas nécessairement en quoi consistent les joutes nautiques. J’ai donc ajouté une carte postale ancienne qui en représente, non pas à l’écluse de Vic, mais à Sète, capitale des joutes nautiques languedociennes. Deux chevaliers, perchés sur une tintaine (planche fixée sur deux poutres à l’arrière d’une barque) armés d’une lance et d’un bouclier, essaient de conserver l’équilibre et de faire tomber l’adversaire.

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L’endroit décrit par André est évoqué sur le site avec quelques autres photos : écluse de Vic

 

Commentaires fermés

24 commentaires pour  « Un dimanche à l’écluse de Vic »

  1. Très agréable à lire et une description de loisirs simples , peu couteux, partagés en famille et entre voisins, sans faire de longues distances, un temps pas si lointain où les voisins se rencontraient à maintes occasions, où une manifestation réussie ne devait pas forcément attirer des milliers de personnes pour avoir du sens.
    Merci André pour ce bon moment.

    • André dit :

      Je reconnais bien volontiers, maintenant, que ma vie à l’écluse de Vic a été rendue facile durant mon enfance et mon adolescence, par l’environnement dans lequel je me trouvais.
      Il suffisait d’être bien entouré et l’on pouvait vivre dans des conditions, certes pas royales, mais d’une parfaite harmonie avec notre situation à ce moment-là, celles des parents, celles du voisinage, et le temps s’écoulait gentiment sans anicroche, hormis les conséquences de la guerre qui venait de se terminer.

  2. C’est étrange ! André ravive en moi ce souvenir de course au canard. Pour moi, ça se passait au bassin de Saint-Ferréol, près de la digue… Cette chose là ne se pratique plus depuis longtemps, certainement en raison du risque de se voir attaqué par « les amis des bêtes » (qu’ils soient institués ou non). Pourtant, même si quelques plumes volaient parfois, je vous garantis qu’il y avait vraiment très peu de mal pour les canards. Par contre, c’était vraiment du sport pour les humains qui participaient. En tout cas, les perdants étaient la plupart du temps les « chasseurs de canards ». Il faut ajouter que ces volatiles savent aussi disparaître quelque temps sous l’eau. Le « chasseur » devait alors redoubler d’efforts, et parfois plonger pour suivre sa proie ! Le nombre de tasses bues par les nageurs était impressionnant. Bref, grandes rigolages à cette occasion.
    Si quelqu’un a connu ces fameuses courses au canard, qu’il soit sympa de se manifester. Je suis également à la recherche de photos authentiques de ce sport bon enfant !
    Jean-François

  3. ERIC dit :

    C’est la première fois que je laisse un commentaire.
    Parce que j’avais peur d’inscrire quelque chose qui serait de la langue de bois.
    Mais après plusieurs lectures, relectures, recherches dans ce blog magnifique, je ne peux qu’y réagir à présent.

    Tous les souvenirs d’enfance sont doux, tendres, comme une caresse sur la joue que notre grand-mère nous faisait quand on jouait sagement.
    A travers les explications d’André, les images d’un temps où l’on prenait le temps nous paraissent à portée de main.
    Quelle que soit la région, nous avons tous nos souvenirs.
    Parvenir à les faire partager comme André le fait, c’est magique.
    Merci Monsieur pour ce partage qui donne chaud au cœur.

    • Il ne faut pas avoir peur… nous sommes tous des enfants. Je vous invite donc à continuer ici, mais ce n’est pas à moi de répondre vraiment à ce que vous nous dites. Je vais laisser ce soin à André !
      Amicalement
      Jean-François

    • André dit :

      Eric, je suis très honoré que vous ayez fait ce premier pas ici, gageons qu’il y en aura d’autres pour que nous entretenions ce site auprès de nos visiteurs et participants comme vous .
      Je trouve vos mots d’une gentillesse et d’une sensibilité qui me touchent, peut-être que vous avez connu le canal à la même époque, aux mêmes endroits, mais peu importe, d’autres que moi auraient pu aussi vivre la même chose .
      En tout cas j’ai vécu à cette écluse ce que je n’aurais pas connu ailleurs, sait-on ? Toujours est-il que le cadre de vie m’a sûrement beaucoup aidé sans m’en rendre compte, à l’époque , plus le cadre familial où chacun avait ses occupations, et donc agrémentées par ce que j’ai rencontré et raconté ici.
      Je pense raisonnablement que chacun de nous a vécu ça , à une autre époque, certes , et comme vous le dites si bien : »nous avons tous nos souvenirs ».

    • Nicolas dit :

      Merci pour votre témoignage, Eric, qui est vraiment très intéressant. N’hésitez pas à en écrire d’autres sur les articles de ce blog.

  4. Mike dit :

    Pour savoir ou l’on va, il faut savoir d’où l’on vient. Par ce témoignage sur la vie du Canal du midi il y a une cinquantaine d’années, André nous retrace une certaine convivialité et chaleur humaine perdue peut être un peu aujourd’hui. En tout cas, bravo pour tout ce travail.

    • André dit :

      Je suis d’accord sur ce que vous dites là en peu de mots; après la guerre, la vie faisait que nous devions être plus resserrés entre nous naturellement.
      Je suis très heureux de ce bravo que vous m’adressez et, certes j’ai fouillé dans mes souvenirs mais ça vient assez vite tellement j’ai vécu cette enfance dans un milieu, qui avec l’écluse, les péniches le canal, l’environnement, ne pouvait être que bénéfique pour l’enfant que j’étais .

  5. Nicolas dit :

    A mon tour d’y ajouter mon petit commentaire, que je pourrais intituler « Hier et aujourd’hui »

    D’abord, je trouve aux photos un petit air « à la Doisneau », surtout celles des enfants.

    Pour comparer avec celles de maintenant, la plupart des enfants de nos jours portent des vêtements dit « de marque », conditionnés par la bien pensance de la société de consommation d’aujourd’hui qui met tout en oeuvre insidieusement pour culpabiliser leurs parents s’ils n’ont pas les moyens de le leur acheter (j’exagère un peu mais j’y vais de mon « coup de gueule »)

    Je n’ai pas retrouvé lors de mon parcours le long des 240 km du Canal du Midi une ambiance de pique-nique telle que je la vois sur la photo. Ceci dit, je ne prétends pas et ne prétendrai jamais avoir tout vu.

    Les pêcheurs, et je dis bien « les pêcheurs », activité qui reste presque encore exclusivement masculine, on en rencontre toujours, et de toutes générations, des enfants et ados aux papys ! Ils n’ont pas forcément une tenue particulière et même certains prennent quelques initiatives comme celui que j’ai croisé sur le Bief de Partage… dans son plus simple appareil.

    En revanche, les éclusières et les éclusiers aujourd’hui portent un « uniforme » VNF qui permet de les reconnaître.

    Les joutes, à Sète, cela existe toujours.

  6. André dit :

    Nicolas, je réponds à tes sentiments après que tu aies vu mon article.
    S’agissant de la photo près du platane où tu penses qu’il s’agit d’un pique-nique et que tu n’en a pas vu avec cette ambiance durant tes visites au canal du Midi, il faut que je précise qu’il s’agissait d’un repas que nous (ma famille et moi ) prenions très souvent lors de la belle saison à cet endroit-là donc sous ce platane qui est situé en regardant une photo de Jean-François, à droite de la photo et du côté de la maison de l’écluse. Ce devait être en 1945 d’après mon souvenir de « jeunesse » (!) et les habits des enfants (des gamins) sont faits « maison » par une tante qui était couturière ; à cette époque il fallait faire attention à notre budget qui était serré, et nous n’étions pas les seuls.

    • Mon cher André,
      Ta réponse replace bien les choses ! Même si je suis plus jeune que toi, je suis fort capable de comprendre, de faire le lien entre hier et aujourd’hui. J’ai bien connu la fin de ces beaux dimanches ou nous étions endimanchés et ou chaque sou comptait ! C’était tout au début des 30 glorieuses !

  7. Joao dit :

    Beaux souvenirs que vous nous racontez là.

    Pour le repas en plein air, en lisant et relisant l’article et les commentaires, je pense qu’il était plus facile de le faire il y a 50 ou 60 ans dans la mesure ou pas trop de monde passait sur et aux alentours du Canal.

    De nos jours, s' »exposer » de cette manière au tout venant, vu qu’il passe beaucoup plus de monde, dans le cadre d’une rencontre qui reste d’ordre privée, ne doit pas forcément convenir à tout habitant des maisons éclusières du Canal.

    Ceci dit, cela peut être l’occasion d’échanges et de belles rencontres.

    • André dit :

      Effectivement, JOAO, vous avez raison, aujourd’hui c’est tout à fait une autre vie que celle de mon souvenir de ce temps-là. Au sujet notamment de la route qui passe juste au-dessus de l’endroit de cette photo, je l’avais indiqué d’ailleurs sur un article précédent, puisqu’il y a une vingtaine de mètres de là. Je me souviens parfaitement qu’il y avait très peu de voitures, les vélos, en revanche, oui, les premiers scooters que je découvrais aussi ; nous traversions souvent cette route, si vous la connaissez, pour aller à un jardin qu’il y avait le long du canal, l’autre jardin, lui, était tout près de la maison . L’espace ne manquait pas ici, encore une fois c’était la liberté complète pour nous enfants .

  8. Philippe dit :

    Pour connaitre pas mal d’endroits sur le Canal du Midi, et des maisons éclusières en particulier, certaines restent ouvertes sur leur environnement, et dans le respect de l’esprit originel des lieux.

    C’est tout à fait ce qui ressort sur votre article et cet état d’esprit prévalais autrefois

    En revanche, je déplore, de nos jour, que d’autres aient été entourées d’un mur, dénaturant par la même occasion l’esprit du bâtiment. Je pense en particulier à l’écluse du Bagnas et son mur : Écluse de Bagnas

    • Il faut dire que d’un point de vue esthétique et patrimonial, ça n’est pas du tout heureux. Cependant, il faut tout de même reconnaitre que les habitants des maisons éclusières sont parfois envahis, les visiteurs se croyant un peu trop chez eux et faisant trop peu de cas des habitants… et certains cyclistes aussi, qui avec leur vitesse parfois excessive, prennent le chemin de halage pour un vélodrome. Ceux là ne comprennent même pas, ou ne souhaitent pas comprendre, que l’occupation de la maison est tout de même privée et que le chemin de halage ne leur appartient pas. Alors, ici on élève un petit mur, là un chemin de détournement avec des clôtures. Ces choses là ne devraient pas exister, mais il est vrai aussi que le civisme devrait être mieux respecté. Précisons encore que l’écluse de Bagnas est située à proximité d’un camping, donc population saisonnière très fortement accrue !

    • André dit :

      C’est vrai que certains font n’importe quoi pour se « protéger » des indisciplinés, mais je ne vois plus le canal maintenant , en tout cas , pas suffisamment, à mon gré ; cependant la vie des éclusiers ou autres agents des canaux doit être respectée y compris l’espace qu’ils occupent dans leur fonction, que ce soit la maison d’habitation de l’écluse ou les bâtiments des canaux qu’ils fréquentent .
      Je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, et d’ailleurs sur ce blog-ci nous sommes là pour voir les choses sereinement, gentiment surtout, n’est-ce pas ?

      Lorsque j’étais à l’écluse de VIC,il arrivait parfois, principalement à la belle saison, que des gens soit à vélo, soit en voiture, venaient devant la maison, sans rien nous dire, se garaient même à cet endroit et puis disparaissaient un bon moment ; il y en avait aussi qui passaient derrière la maison ( là, un chemin bordait la maison et certaines voitures s’y engageaient sans rien demander )
      Il est arrivé plusieurs fois que des pêcheurs posent leurs cannes à pêche contre le mur de la maison,avec au bout de l’hameçon un ver rouge ou autre appât et qu’une poule de notre petite basse-cour passe par là, vous devinez la suite, notre poule avalait le ver et du coup se trouvait prisonnière au bout de la ligne ; ma mère, pas très contente , en discussion avec le pêcheur, pas content lui non plus,qui arrivait tout de même à se débarrasser du volatile sans bobo, moi, gosse,
      riant de bon coeur,mais certaines fois le pêcheur devait payer un dédommagement à ma mère la poule ou le canard avait tout avalé et vous devinez la suite encore une fois !!!

      Malgré ces désagréments, rares toutefois, la majorité des gens revenaient et nous connaissant, ne renouvelaient pas ces petites incartades, et la vie à l’écluse se déroulait tranquillement…

      • Je suis quasiment toujours d’accord avec André, mais je profite de ses propos :

        « sur ce blog-ci nous sommes là pour voir les choses sereinement, gentiment surtout, n’est-ce pas ? »

        pour les confirmer et les appuyer. Heureusement, jusqu’à présent, malgré quelques spams inévitables, je n’ai eu à modérer personne sur le Blog du Canal du Midi.

        Bonnes fêtes à tous !

  9. Frédéric et Frédérique dit :

    En découvrant les articles de Nicolas, sur le blog des croqueurs de nature, je suis tout doucement arrivé sur ce blog, tout aussi passionnant et sur lequel publie aussi Nicolas.

    Cependant, ce n’est pas sur l’une de ses publications que je vais commencer par écrire un commentaire, mais bien sur cet article écrit par André.

    Félicitations pour ces témoignages précis, écrits avec le cœur.

    Grace à tous les participants de ce blog, nous envisageons de découvrir le Canal du Midi, mais à pied, à vélo ou en bateau !!!??? Nous n’avons pas encore décidé.

    • Il est très difficile de se décider…
      Voyez vous, moi qui ait réalisé ce site, je n’ai jamais navigué sur le canal ! En tant que touriste, ça m’aurait paru incongru ! Mais le tourisme existe et il contribue à maintenir un peu le Canal du Midi en l’état ! Bien sur, je l’ai parcouru à pieds (pedicus cum jambi) et aussi à vélo ! Alors, que choisir ?
      Juste mon point de vue personnel :
      – En navigant, oui, peut-être, mais attention, vous risquez de manquer l’essentiel ! Vous risquez de ne pas vous arrêter là ou il faut pour admirer…
      – A vélo, certes, ce n’est pas trop mal ! Mais parfois, vous devrez laisser votre beau vélo tout seul pour admirer certains sites en contrebas !
      – Nous arrivons au pedicus cum jambi ! C’est sur, il faudra marcher, marcher… parfois, ce sera monotone, mais si vous savez observer, vous trouverez toujours des centres d’intérêts, à la droite du Canal, comme à la gauche ! car voyez vous, il n’y a pas que le canal, il y a aussi tout ce qui l’entoure !
      En conclusion, personnellement, je recommanderai toujours la marche à pied sans véhicule encombrant, ce qui nous permet d’observer calmement tout ce que nous voyons ! Mais attention, il y aura aussi de longs moments très monotones, mais comme ils nous seront propices à la philosophie, tout va bien !
      Amicalment…

  10. Merci à tous d’apprécier les articles de mon ami André ! Il a bien plus de mérite que moi (qui commence à connaître un peu trop internet). Mon cher André arrive, et il nous donne beaucoup de fraicheur ! Voilà plus de dix ans que j’ai réalisé le site http://www.canaldumidi.com avec toute la poésie qu’il faut, et je félicite André d’être venu porter son témoignage !

  11. André dit :

    Enfin je vais répondre tout d’abord à Frédéric et Frédérique qui me font l’honneur d’avoir apprécié cet article des dimanches à l’écluse de Vic ; ça fait chaud au cœur de savoir que Jean-François, Nicolas, moi et d’autres aussi, nous ne participons pas pour des nèfles (!) à ce blog puisque les visites sont bien là et surtout les commentaires qui nous poussent à rédiger sur ce canal qui le mérite bien, non ?
    Vous envisagez donc de le découvrir, et vous avez bien raison (ce n’est pas moi qui vous en dissuaderais !)Comment le parcourir y compris les multiples sites qui s’offrent à vous tels les aqueducs ,les ponts de différents styles, les villages qu’il traverse, les monuments à découvrir, comme Nicolas nous les fait si bien connaître et puis aussi les sources de ce canal comme Jean-François nous les chouchoute, donc comment ? Je n’ai connu véritablement que la partie Toulouse à Castelnaudary et comme je ne suis plus dans la région, Jean-François semble bien placé pour vous le dire : il vous a choisi la marche à pied, à moins que si vous voulez faire comme Nicolas, c’est-à-dire un petit peu tous les ans par exemple si vous aviez le temps pour cela, et surtout si vous aimez ce genre d’escapade .
    Quant à mes souvenirs de l’écluse de Vic ils sont toujours là : je revois toute cette période de mon enfance et ado aussi sans aucune difficulté au contraire même, et d’autres aspects sur cette écluse sont à venir prochainement .

  12. André dit :

    Jean-François, tu es trop gentil quand tu dis que j’ai plus de mérite que toi, bon j’accepte la fraîcheur, mais alors je vais devoir m’appliquer ; c’est peut-être d’ailleurs le but que tu recherches !

    Une façon de driver ta troupe dans ce blog du canal du Midi qui ne se porte pas si mal, ma foi !
    Alors tout va bien, pourvu que je n’ai pas de page noire qui revienne .

    • Rassures toi mon cher André, je pensais sincèrement ce que je disais… Il est vrai que le but que je recherche est l’application et la modération. Les jugements définitifs ne sont pas intéressants surtout dans notre domaine ! Mais je pense que je n’ai pas de leçons à te donner à ce sujet ! Tu vis avec ton cœur ce que tu évoques ! Mais laissons un peu parler les autres, c’est pour cela que nous sommes ici !
      Amicalement, à toi et à tous !

 

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