Moulins à vent du Lauragais

Croix de Toulouse

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Autrefois, en traversant le Lauragais,

les Moulins à vent...

 

 
 

Les moulins à vent ont été construits depuis le début du XIIIème siècle dans le Lauragais... et peut être un peu plus tôt, mais les preuves n'existent que depuis cette époque.

Jusque dans les premières années du XXème siècle, ils ont donc décoré les environs du Canal du Midi.

L'endroit où ils étaient les plus nombreux est certainement Castelnaudary, mais il y en avait partout de Toulouse à Carcassonne, en ces endroits où le vent souffle souvent, surtout celui qui vient de la mer, que l'on appelle le marin vers Béziers et Narbonne, qui devient le vent d'autan à Carcassonne. C'est entre Castelnaudary et Villefranche de Lauragais qu'il souffle le plus fort mais il est encore très puissant jusqu'à Toulouse. Le vent d'Autan n'est pas le seul, le Cers plus calme et plus régulier souffle du Nord-Ouest.

Le Lauragais constituait donc un endroit idéal pour voir apparaître d'innombrables moulins à vent.

C'est avec la participation de Pierre Mercié, auteur du livre : “Sur la route des Moulins à vent du Lauragais”, que j'écris ces quelques pages...

La plupart des illustrations et cartes postales présentées ici font partie de son livre : "Sur la route des Moulins à Vent du Lauragais". Certains extraits des textes qu'il a écrit sont également reproduits.

Moulins à Vent à quatre ailes, et parfois six...

 

Ces moulins à vent ont disparu aujourd'hui, mais il nous reste quelques souvenirs :
 

La dure vie du meunier

En premier lieu, afin d'éviter bien des désagréments, il s'avère nécessaire pour procéder à la mise en route d'un moulin, d'orienter les ailes face au vent, en ayant soin de les entoiler avec la surface qui correspond à son intensité. L'orientation s'obtient en faisant pivoter l'ensemble du toit qui peut se faire à 360°, au moyen d'un gouvernail ou d'une crémaillère, suivant l'équipement dont on dispose.

Mis à part de très rares cas où l'on trouve des moulins munis de six ailes, la généralité en comprend quatre, placées en croix aux bras d'égales longueurs, pesant au total, approximativement deux tonnes. Sur chacun des bras, deux toiles peuvent être montées et c'est avec ces éléments que le meunier pourra soit augmenter soit diminuer la voilure suivant la force exercée par le vent. Et gare à celui qui n'aura pas su anticiper et aura laissé emballer son moulin. Il s'expose aux pires ennuis et dans ce cas, il n'était pas rare de voir voler en éclats les dents de la plupart des engrenages. Parfois même c'était le chapeau et une partie du mécanisme qui se retrouvaient au milieu des champs, avec dans tous les cas, de gros frais de remise en état. On voit bien qu'il ne faisait pas toujours bon de dormir pour un meunier...

Pierre Mercié

 

 

 
 
 Deux très belles cartes postales anciennes qui représentent :

 

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