Blog du Canal du Midi

Bonjour à tous !

Voilà 21 ans aujourd’hui, ce 3 août 2024, donc quatre lustres et une année, que le site www.canaldumidi.com a été initié, et je remercie tous ceux qui l’ont visité et qui ont bien voulu me communiquer leurs impressions.

Vous constaterez que je ne l’augmente plus guère, simplement parce que je suis très éloigné du Canal du Midi et que ça va durer, très probablement jusqu’à ma fin… Mais comme je ne sais pas trop lorsque viendra ma fin, je ne peux pas trop vous dire combien de temps cette toute petite aventure va durer encore.

Bien sur, j’ai réalisé ce site dans une période où il n’existait pas trop d’instruments facilitateurs * pour construire un site internet, et j’en suis toujours resté au bon vieux code direct.

Ce n’est néanmoins pas pour cette raison que je suis désormais en retrait ! C’est tout simplement qu’il existe bien d’autres choses dans la vie que le Canal du Midi.

En fait, j’ai réalisé ce site comme un défi à moi-même, manière de voir, et aussi grâce à l’opportunité initiale d’avoir obtenu le nom de domaine canaldumidi.com, à l’heure aussi, où l’automatisme de l’obtention des noms de domaines abandonnés n’existait pas, ou tout du moins, en était à son balbutiement. Les vieux geeks comprendront bien ce que je veux dire, et vous tous, dans l’ensemble, peut-être un peu moins.

C’est vrai, je pense être un vieux geek qui aujourd’hui a de plus en plus de mal à se mettre au jus, non pas du fait des quelques neurones qui me restent, mais plutôt car il n’est pas possible de se tenir au courant de tout, surtout lorsque on sait que ma principale préoccupation n’est pas l’informatique, mais l’histoire, et notamment, l’histoire de mon Languedoc natal.

En vérité, j’aurais préféré réaliser un site qui évoque le Languedoc en général, et non pas seulement le Canal du Midi, mais c’est ainsi que cela a été fait, et il ne faut rien regretter. Cependant, je dois préciser que cela m’aurait donné bien d’autres perspectives beaucoup plus lumineuses…

Pour ceux qui ignorent ce qu’est le vrai Languedoc, et ils sont très très très nombreux, je précise encore qu’il s’agit d’un territoire qui va de Toulouse ô Toulouse, à Montpellier et qui s’arrête vers l’Est, à l’endroit où coule le Rhône. Au Sud, il a pour limites le Roussillon, donc, la Catalogne, et le Comté de Foix (Petite pensée pour Gaston Phébus). A l’Ouest, c’est la Gascogne, et au Nord, la Guyenne (cette dernière région n’a plus beaucoup de signification aujourd’hui, mais elle a pourtant existé dans l’histoire), et aussi l’Auvergne.

En fait, face à moi, dans mon modeste bureau, j’avais accroché une vieille carte des provinces Françaises de Vidal Lablache, l’original bien sur ! J’en dispose toujours, mais aujourd’hui, je n’ai plus trop de place pour l’afficher. Cette carte a pour moi un prix inestimable et elle est dans un état parfaitement impeccable !

Mais je vous envoie la photo d’une reproduction issue d’internet ! Car, voyez vous, la mienne est enroulée et stockée quelque part désormais ! Ceci dit, la carte dont je dispose est, je le pense, encore plus belle !

Au passage, vous pourrez constater que sur cette carte, la Savoie et le Comté de Nice ne font pas encore tout à fait partie de la France, de même qu’il y a une extension vers la Sarre au Nord-Est, et même très légèrement vers la Belgique ! Vous constaterez également que la Loire-Atlantique fait partie de la Bretagne ! Mais est-il raison pour cela, de revendiquer à tout prix que la Loire-Atlantique soit rattachée à cette région ? Je pose simplement la question, car en fait, de nombreuses régions, dont le Maine, ne revendiquent rien à ma connaissance ! Et ne croyez pas que j’ignore le Maine, car j’y ai vécu aussi, pendant quelque temps, tout comme en Bretagne et en Normandie !

Voili voilou…J’écrirai encore certainement quelques articles, mais plus comme autrefois, car je me consacre depuis assez longtemps déjà, à bien autre chose, mais surtout à l’histoire de mon pays qu’est ma France !

Amicalement à Tous,

Jean-François

Note :

* Je préférerais dire « faciliteurs », mais il semble que ce soit le mot facilitateurs que nous devons utiliser.