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Enfin, un film sur Paul Riquet

Posté le 18 janvier 2014 à 23h 30 dans Des choses et d'autres par

Le film sur Paul Riquet a été réalisé… Il s’agit de « La fabuleuse histoire de Monsieur Riquet ». C’est un très bon film selon moi, et parfaitement exécuté, mais il a le seul défaut d’être un film documentaire… j’aurais préféré un film plus romantique, plus cinéma quoi…
Cependant, ce film est une œuvre d’art… jamais réalisée auparavant… félicitations donc à celui qui a eu le courage de le réaliser, à tous les participants et aussi à Robert Mornet, le constructeur de la barque de poste de 1818, mon aminche, qui est présent dans ce film. ( Fallait quand même aussi avoir le courage de la réaliser, cette barque de poste ! Je lui donne une mention absolument équivalente a celle du réalisateur du film…)

Je profite de cette occasion pour vous présenter une photo de la statue de Paul Riquet à Béziers.

 

 jfb-ph-statue-Riquet

 

Mais au fait, qu’est donc ce film ?
Une histoire racontée par Bernard Le Coq…
Et un film documentaire de Jean Périssé…
Je vous invite tous à aller le voir dès que vous le pourrez, c’est très bien fait !

Je recommande très vivement !
Il ne passera peut-être pas dans les grandes salles… mais rassurez vous, un jour où l’autre, c’est sur (enfin, c’est moi qui le dit) il passera à la télé !

Si vous voulez en savoir plus sur Riquet, voyez la page de Pierre Paul Riquet sur le Site.

Au sujet du film, voyez donc le lien La fabuleuse histoire de monsieur Riquet

On nous dit : sorties en salles le 5 février 2014…

Amicalement à tous… 🙂
J-F

Commentaires fermés

7 commentaires pour  « Enfin, un film sur Paul Riquet »

  1. Mike dit :

    Certainement pas un film, que devrais-je dire, un documentaire dit « grand public », autrement dit, diffusé dans de nombreuses salles (pour cela, réponse le mercredi 5 février 2014). Cependant, sans doute beaucoup plus interessant que des maxi-productions avec beaucoup d’explosions et autres effets spéciaux. Il ne faut pas se leurer, la « crème de la crème » dans le domaine cinématographique comme dans d’autre domaines, n’attire pas le plus grand nombre.

  2. Sonia dit :

    Moi aussi j’ai « un petit faible » pour le Canal du Midi et aime bien « sortir des sentiers battus ». C’est avec une certaine impatience que je compte aller voir ce film-documentaire.

  3. Ne soyez pas trop pressés… Pour ses débuts, le film n’est diffusé que dans six salles en France !
    A Paris : L’Arlequin, et Reflet Médicis.
    A Toulouse : l’Utopia
    A Auterive dans la Haute-Garonne : l’Oustal
    A Tournefeuille dans la Haute-Garone : L’Utopia
    A Lavaur dans le Tarn : Espace des Nouveautés
    Il s’étendra ensuite progressivement a d’autres salles de la Haute-Garonne, du Tarn, et de l’Ariège…
    Enfin, tôt ou tard, il passera certainement à la télé.

  4. Je constate avec grande désolation que ce film n’attire pas les foules… Que deviens tu, mon patrimoine de Languedoc, de Toulouse et de Montpellier, que deviens tu ?

  5. Crevon Gérard dit :

    Les grandes foules peut-être pas, mais du monde, si, quand-même ! L’autre soir à Muret la salle était pleine (140 personnes) et ils ont refusé du monde (une quarantaine si j’ai bien compris).
    Je trouve le film bien fait, bien construit, bien rythmé. J’admire la performance des deux acteurs qui nous lisent des lettres de Riquet et Colbert sans que cela soit ennuyeux. Ce film popularisera la figure de Riquet. Ceci étant je ne suis pas d’accord avec toutes les thèses qui y sont défendues, notamment celle qui fait de Thomas de Scorbiac l’inventeur du canal et de Riquet un affreux voleur d’idée, qui n’a vraiment commencé à s’intéresser au canal que quatre mois avant d’écrire à Colbert. Quand on s’intéresse de près à la rigole de la montagne et à sa conception, il est difficile d’admettre que ce système si ingénieux ait été pensé, tracé, nivelé dans un délai aussi court ! Lors du débat à Muret, une personne a trouvé que le rôle des Etats de Languedoc était bien minimisé (alors qu’ils ont contribué au financement presque autant que le roi). Pour ma part j’aurais aimé qu’on mettre davantage en relief le rôle de l’archevêque de Toulouse, Charles d’Anglure de Bourlémont, qui a ordonné à Riquet de soumettre son projet à Colbert, et aussi le rôle du chevalier de Clerville, l’ingénieur du roi qui fut le véritable conseiller technique de Riquet (et non pas Andréossy, bon cartographe, bon dessinateur, mais pas ingénieur).
    En toute amitié.
    Gérard

    • J’attendais une réponse aussi constructive que celle-ci et je vous remercie… Je vais attendre encore un peu avant de donner mon avis, mais je vois bien que j’ai affaire à quelqu’un qui s’intéresse de très près à cette histoire… Aucun doute que je suis en accord avec vous sur plusieurs points. Je pense notamment à l’action de la province de Languedoc et aussi à monseigneur d’Anglure de Bourmélont, qui n’a certes pas ordonné à Riquet de soumettre son projet à Colbert, comme vous le dites, mais qui a maintenu avec Riquet une collaboration permanente, quasi-amicale, et lorsque Monseigneur d’Anglure de Bourmélont est décédé, Riquet a perdu un précieux allié… Mais tout ne peut pas être raconté par un film. Il faut d’abord expliciter l’essentiel, même si c’est parfois maladroit et incomplet !
      Au sujet de Thomas de Scorbiac je ne dirai qu’une chose, il y a ceux qui rêvent, comme lui, et il y en a d’autres, ceux qui réalisent… (tellement avaient rêvé déjà, et depuis si longtemps !)

 

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